L'osmose incandescente d'Atika dans un SALON naturiste Paris 17ème
Voilà maintenant près d’un an que j’ai intégré le Bain des Sens, et je me sens si bien dans ce salon de massage ! L’ambiance intimiste, les lumières douces et chaleureuses, l’équipe toujours souriante, et ces corps nus plein de vitalité : il y a de quoi avoir le sourire quand on va travailler.
Pendant ma formation de masseuse, j’ai d’abord été étonnée par la pratique du massage à la bougie. Comment est-il donc possible de se servir d’une bougie pour détendre des muscles endoloris ? Après avoir été guidée par mes formateurs, j’ai très vite compris les bénéfices de ce massage : les huiles essentielles chaudes, issues de la bougie qui fond doucement, relaxe aussi bien le client que le masseur, grâce à leurs propriétés apaisantes, qui détendent les muscles en profondeur, et à leur odeur suave. Il s’agit désormais de l’un de mes types de massages préférés.
...lui dévoilant mon corps dénudé, espérant ainsi le mettre à l'aise,...
Quel plaisir d’apprendre alors que je reçois aujourd’hui Pierre pour lui faire découvrir ces sensations agréables ! Il entre dans la salle aux lumières tamisées, le peignoir bien fermé sur son corps que je vais bientôt découvrir et parcourir. Son sourire gêné et ses bras croisés m’indiquent qu’il n’est pas habitué à l’ambiance feutrée des salons naturistes. Il me salue d’un timide « bonjour », et je l’accueille avec mon sourire le plus bienveillant :
– Bonjour Pierre. Ravie de vous accueillir aujourd’hui. Je suis Atika, et nous allons passer une heure ensemble.
Je l’invite à s’installer tranquillement sur le futon. Il hésite à ouvrir son peignoir, les joues roses. Je le rassure, doucement, en lui tendant une serviette :
– Si vous ne souhaitez pas être totalement nu, vous pouvez entourer vos hanches de cette serviette.
De mon côté, j’enlève mon peignoir, lui dévoilant mon corps dénudé, espérant ainsi le mettre à l’aise, en lui montrant que je n’ai, pour ma part, aucune crainte de le voir m’observer. Pierre s’allonge sur le ventre, sa serviette masquant son fessier que je devine bien musclé.
Je laisse les huiles et leur chaleur faire effet sur ses muscles raidis. Il commence à se laisser aller...
J’éteins la bougie et, en attendant que les huiles se rafraichissent un peu, je lui effleure doucement les omoplates et le bas du dos, dans de longs mouvements amples. Je détecte les endroits les plus tendus du haut de son corps, et lui parle d’une voix très basse, pour le mettre à l’aise :
– C’est votre premier massage, Pierre ?
Il se racle la gorge, visiblement intimidé.
– J’ai déjà été massé, mais jamais…
Je prends un peu d’huile tiède, et l’étale de tout le plat de mes paumes sur ses omoplates. Il inspire longuement.
– … jamais de cette manière.
Pressant mes doigts sur les parties sensibles de ses épaules, je laisse les huiles et leur chaleur faire effet sur ses muscles raidis. Il commence à se laisser aller, je le sens. Sans doute les senteurs florales aident-elles : le musc, le lys, l’orchidée se mêlent dans l’air, emplissant la salle d’une odeur ambrée, sensuelle au possible. Ma poitrine frôle légèrement son dos tandis que je masse ses hanches.
– Jamais à la bougie, ou jamais nu ?
– Jamais par une aussi belle femme que vous, surtout.
Le sentant bien plus à l’aise, ouvert au plaisir des sens, j’enlève la serviette qui lui enserre la taille. Il me laisse faire, et continue, toujours allongé sur le ventre :
– Ce sont mes amis qui m’ont offert ce massage. Ils me trouvent très tendu, apparemment.
Je m’attaque aux muscles bien dessinés de son fessier. Les huiles pénètrent dans sa peau très claire, aux reflets bleutés sous la douce lumière qui se dégage des bougies. Je remarque :
– Effectivement, vous êtes encore beaucoup sur la défensive. Laissez-moi vous relaxer complètement.
Mon corps tendu au-dessus de lui, les mains pleines d’huiles odorantes, frôle le sien à différents endroits : les hanches, les épaules, les mollets. Lorsque je le sens un peu moins effarouché, je lui propose :
– Peut-être que me regarder vous masser vous aiderait à totalement relâcher la pression ?
En guise d’acquiescement, il se retourne, dans des mouvements très naturels, qui ne laissent pas deviner sa nature timide. Je suis surprise de le voir empreint d’une indéniable excitation, qu’il n’essaye même pas de cacher.
...sa respiration se calme, et sa cage thoracique entame des montées et descentes régulières...
Je saisis de nouveau une pleine poignée de l’huile toujours tiède, et lui en enduit le torse. Ses muscles pectoraux s’agitent d’abord sous mes mains, manifestement peu habitués à recevoir la caresse de doigts agiles et glissants, puis sa respiration se calme, et sa cage thoracique entame des montées et descentes régulières. Il garde cependant les yeux ouverts, parcourant de son regard profond mon corps qui opère autour du sien. Ma poitrine lui est toute offerte, secouée par les mouvements amples propres au massage à la bougie. Je sens qu’il ne veut pas parler, que les mots l’empêchent de profiter de l’instant ; je me contente donc de sourire, les yeux rivés sur mon ouvrage. Lorsque je m’attaque aux tensions dans ses cuisses, je le sens tenté de lui-même me toucher. Les doigts de sa main droite effleurent mes hanches, mais très vite, il les retire, s’abandonnant au plaisir de la chaleur et des manipulations relaxantes.
Tandis que je masse ses pieds, Pierre se relève et s’appuie sur ses coudes. Je le regarde, interloquée, et il me dit :
– Il ne nous reste plus beaucoup de temps ensemble. J’aimerais profiter de la vue…
Docile, je hoche la tête, et le laisse se délecter de la vision d’une femme toute offerte à son bien-être.
Pierre restera longtemps dans ma mémoire comme l'homme le plus mystérieux qu'il m'ait été donné de masser...
Lorsque Pierre quitte la pièce, son peignoir prestement enfilé, il me salue d’un petit signe de tête. J’en fais de même, respectant son droit au silence timide, à l’intériorité protégée. Pierre restera longtemps dans ma mémoire comme l’homme le plus mystérieux qu’il m’ait été donné de masser, de dorloter grâce à la chaleur des huiles de bougie, d’emporter dans un monde parallèle pendant une petite heure, porté par l’odeur du musc et la sensation suave de peaux farouches qui s’effleurent.
Atika