Cher journal …
Que d’émotions depuis que je travaille au salon de massage naturiste !
Aujourd’hui, j’ai reçu la belle Sophie …
C’est la troisième fois qu’elle vient au salon, et elle ne veut pas d’autre masseuse que moi !
Cette femme me touche beaucoup. Elle a l’air un peu froide comme ça au premier abord, presque
dure. Mais je sais que c’est une carapace. Elle ne m’a pas donné tous les détails, mais j’ai compris
qu’elle avait de grandes responsabilités dans un cabinet de conseil à Paris. Alors elle est obligée de
masquer sa fragilité de femme pour être respectée dans son travail, au milieu des loups.
La première fois, elle est venue pour oublier un peu. Décompresser. Elle m’a confié qu’elle avait un
mal fou à se détendre, à lâcher prise.
Elle avait réservé un massage « éveil des sens » trés sexy. Cela lui avait permis de se sentir en confiance avec
moi, de s’ouvrir à moi, petit à petit. Après celui-ci, elle en avait commandé immédiatement un
deuxième, pour la semaine suivante, en me disant qu’elle s’était sentie comme libérée d’un poids.
Puis, ce mois-ci, sur mes conseils, elle s’est décidée pour un massage à la plume. Un massage très
sensuel et sexy. Dans ce massage, une plume pour massage, plus précisément une plume d’autruche,
parcours, effleure, chaque partie de votre corps.
C’est une plume pour massage très légère et
soyeuse, qui provoque des vibrations particulièrement douces et agréables.
Sophie était donc au rendez-vous, toujours aussi belle, mais je pouvais lire la fatigue et le stress de la
semaine sur son visage. Elle essayait de le cacher, mais moi qui l’avais déjà vue dans plus d’intimité,
je commençais à pouvoir deviner ses émotions. Je lui demandai de se déshabiller pendant que je
préparais la plume d’autruche et mettais une musique relaxante. Du coin de l’œil, je vis glisser sa
jupe de tailleur le long de ses jambes fuselées et dorées. Elle avança vers le futon et
s’allongea sur le ventre.
Je lui expliquai ce que j’allais faire puis m’approchai d’elle, ma grande et belle plume en main. Elle
avait relevé ses cheveux en un chignon très sage, qui dégageait entièrement sa jolie nuque. Je décidai
de débuter le massage coquin à cet endroit de son corps. Le premier contact avec la plume pour massage,
son extrême légèreté, la fit frissonner. Je m’aventurai ensuite le long de son dos, avec une lente
ondulation. J’étais comme hypnotisée par la beauté de son corps, et le contraste que faisait la
blancheur de la plume d’autruche sur sa peau ambrée.
Lorsque celle-ci effleura ses hanches, Sophie se cambra légèrement, offrant une croupe magnifique.
Sa peau m’attirait, je me souvenais de sa texture, lisse et douce, mais cette fois je ne pouvais pas la
toucher. C’était la plume, comme le prolongement de mes doigts, qui me transmettait les sensations
de Sophie.
Je continuai le long de ses cuisses et je pouvais voir et sentir ses muscles se tendre.
Quand la plume atteignit la plante de ses pieds, Sophie, chatouillée, ne put retenir un rire presque
enfantin. Je ris aussi et l’incitai à se détendre un peu plus. Elle se tourna sur le dos, pour que je
poursuive les caresses sur le reste de son corps. Ses yeux étaient toujours clos.
Sa timidité n’aurait peut-être pas supporté mon regard, dans un moment si intime. Et pourtant, je la
sentais complètement offerte à moi.
Je caressai son visage, ses pommettes finement dessinées, sa bouche sensuelle, rose et ronde … Puis
ses épaules, son buste. Je m’attardai un peu sur cette zone,
et je vis ses beaux seins ronds se tendre
et ses tétons se durcir sous ma plume de massage.
Sophie avait les yeux fermés et ne vit pas que je me sentis un peu troublée, je pris une longue inspiration et poursuivis le
trajet de la plume sur ses bras, ses poignets. J’insistai un peu sur les paumes de ses mains, ce qui la fit encore frissonner, puis fit glisser la plume sur son ventre doré.
Celle-ci effleura alors l’intérieur de ses cuisses, qu’elle entrouvrit légèrement.
Elle ne put retenir un petit soupir de plaisir… Sophie s’était totalement laissé bercer par la douceur
envoûtante et la légèreté de la plume d’autruche.
Le massage touchait à sa fin.
Je caressai ses jambes et ses genoux de façon un peu plus appuyée et lui parlai doucement, pour la
ramener à elle …
Avant de me dire au revoir, elle s’efforça de regagner le masque d’assurance qu’elle avait en entrant,
cette froideur feinte bien à elle. Mais elle me remercia d’un sourire complice qui en disait long …
Le massage à la plume l’avait révélée un peu plus à elle-même. Il venait de déployer son désir,
comme de grandes ailes. Des ailes de paradis.
Je la regardai partir du salon, plus légère que jamais.
Je me dis une fois de plus, le massage à la plume est unique. C’est quelque chose qu’il faut
absolument essayer.
Mélina